Tu as déplié tes bras
Je me suis rapprochée de moi
Par soustraction de mes contours aux tiens
Par épanchement des poches lacrymales
Par analyse comparative de nos corps silencieux
Je suis une noyée trop tôt repêchée
La tête heurtée par une hélice
Le sourire clignotant derrière les mèches de cheveux collées sur le front
Je fuis par chaque cil torrents sur mes joues
J’ai encore tant de choses à déverser à faire couler avant de me tarir.
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